Terres Exsangues (année 2002)
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Le requiem des Ardennes françaises
 
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 22 octobre 1984

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Lestat
Pontife de l'Ethificat
Lestat


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MessageSujet: 22 octobre 1984   22 octobre 1984 Icon_minitimeJeu 3 Nov - 19:31

La une : Guet-apens, et vol de preuves
Le récent guet-apens dans laquelle deux agents de police sont tombés à Etion ne semble pas avoir été organisé par hasard. Les uniformes des policiers ont été volés, et la police a bien dû admettre qu’une pièce à conviction importante dans le cadre du cambriolage de l’antiquaire de Sedan avait été volée au nez et à la barbe de la police, dans le commissariat central. Quelqu’un se serait donc introduit dans le central de police vêtu d’un uniforme d’agent et aurait pénétré dans le bureau d’un inspecteur. On ignore encore si quelqu’un au commissariat est capable d’identifier l’intrus et la police a bien entendu choisi de garder le silence à ce sujet.  Quoiqu’il en soit, ce coup dur pour la police relance les théories concernant l’implication d’une organisation criminelle d’envergure dans le cadre de l’affaire de l’antiquaire.

L’affaire des quatre fils Aymon
Désormais renommé l’affaire des quatre fils Aymon, l’affaire du meurtre de l’antiquaire continue de déchaîner les passions. L’affaire s’est transformée, en l’espace de quelques jours, en un véritable « thriller » glauque à souhaite et aux multiples ramifications. Le dernier rebondissement implique la famille de Baptiste Loiseau, le jeune homme qui avait disparu quelques jours et dont la disparition avait été signalée début octobre. En effet, tous les membres de la famille Loiseau auraient expliqué avoir été forcés d’héberger David Allais, le suspect principal du meurtre de son complice Paul Omanec et de la grand-mère de ce dernier, et ce pendant plusieurs jours. Les circonstances de leur libération restent pour le moment très floues et les enquêteurs se refusent à développer pour le moment. Néanmoins, la famille Loiseau serait à même d’apporter une lumière nouvelle sur l’affaire, et Baptiste pourrait aider la police à identifier de nouveaux acteurs impliqués dans cette sinistre affaire. Nous espérons un communiqué de presse dans les jours qui viennent pour clarifier l’affaire.


Le portrait de la semaine : Elena Brandt, le charme de l’idéalisme

(L’article commence par un court résumé du parcours d’Elena Brandt, et fait état de son arrivée récente à Charleville pour reprendre les manettes de l’entreprise familiale et succéder à son frère. Le portrait fait suite.)

Une silhouette élégante, un visage lumineux, un charisme palpable ; autant de traits qui définissent la jeune Elena Brandt, 27 ans, au premier coup d’œil. Très à l’aise dans son bureau de Textile Brandt, c’est avec une confiance détendue qu’elle répond aux questions qui lui sont posées.

Lorsqu’on évoque avec elle sa décision récente de licencier une partie de son personnel, elle commence par évoquer avec sensibilité le passé de sa famille et les idéaux qui animaient sa mère, Célèste Hautdecoeur, qu’elle n’a jamais connue. Elena Brandt cherche à se rapprocher de cette figure maternaelle qui fut absente dans sa vie en embrassant l’humanisme de Célèste, et son ambition est de participer à l’enrayement du chômage massif qui consume le département. Alors pourquoi les licenciements ? Elena Brandt, en patronne avertie, fait état des décisions difficiles qui doivent être prises lorsque le bien du plus grand nombre en dépend. Selon elle, ne rien faire condamnait l’ensemble de ses employés à être victimes d’un licenciement économique si l’usine faisait faillite. Alors, elle a pris la difficile décision de licencier une partie de son personnel, affirmant n’avoir pris aucun plaisir à annoncer la nouvelle à des ouvriers dont elle ne fait que vanter les mérites.

D’ailleurs, Elena Brandt ne se tourne pas les pouces, et ces licenciements ont eu pour but de débloquer des fonds afin de moderniser les machines de deux blocs importants de son usine afin de rétablir la compétitivité de l’entreprise, et à terme, de créer de nouveaux emplois. Mais Elena Brandt n’est pas qu’une théoricienne de l’humanisme, et également une praticienne; elle a ainsi réduit de moitié son propre salaire par solidarité à l’égard de ses ouvriers.

Lorsqu’on la questionne sur certaines critiques visant son manque d’expérience, Elena Brandt ne cherche pas à contourner la question. Elle admet humblement qu’à 27 ans, elle manque certainement d’expérience et que c’est pour cette raison qu’elle sait s’entourer de personnes aussi compétentes qu’expérimentées, telles que Tom Lanvin, son directeur adjoint et loyal ami de la famille Hautdecoeur. Ce dernier assure la gestion courante de la société durant la journée, tandis qu’Elena Brandt doit s’accommoder d’un rythme de vie moins stable au rythme de ses rendez-vous sur le terrain dans le but de reconquérir un réseau de partenaires pour l’entreprise. Malgré son emploi du temps très chargé, Elena Brandt trouve du temps pour épauler son frère qu’elle tente d’aider à vaincre ses démons, situation qu’elle évoque avec émotion et pragmatisme.

Elena Brandt, forte de son idéalisme dynamique et de son ambition altruiste, semble incarner le renouveau de l’entreprise Textile Brandt, qui sait, peut-être de la santé économique du département tout entier.

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